Volontariat dans les "fincas" du Costa Rica
le Costa Rica est célèbre pour sa faune et sa flore extrêmement riche et diversifié. 6% de la biodiversité mondiale s'y trouve. Chaque année c'est pas moins de 160 nouvelles espèces qui y sont découverte. Depuis plus d'une décennie un effort considérable des gouvernements locaux a été produit pour protéger et entretenir ce patrimoine vivant exceptionnel. Les gouvernements ont pris conscience de l'importance de protéger le monde du vivant dans un contexte de crise mais cette diversité est également un véritable enjeux économique puisque chaque année des millions de touristes visitent le pays.
Pendant 3 mois j'ai fait du wwoofing sur l'ensemble du territoire, la majorité du temps logé chez l'habitant durant des périodes allant de 2 à 6 semaines. Ces lapses de temps m'ont permis d'avoir une réelle prise de contacte avec les lieux et ceux qui les occupent. Cette expérience très enrichissante d'un point de vue humain et constructif a été aussi l'occasion de mieux comprendre le contexte socio-politique et les différents acteurs qui s'y trouvent. Durant ces 3 mois de voyage itinérant j'ai dormi chez des locaux qui construisaient leur ferme eux même, de riches américains qui développaient un centre de bien-être destiné à un tourisme international, des Bribri et leur ferme à Cacao (peuple indigène vivant dans le sud est du pays ) et chez une famille de Ticos subventionné par l'état pour entretenir une propriété de 3 hectares au milieu de la jungle.
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Bien souvent fort isolés nous devions construire avec ce que nous avions sous la main et faire fonctionner nos méninges pour être le plus efficace possible. Avec une température ambiante oscillant généralement entre 25 et 35°C lors de la saison sèche, le tout accompagné d'un taux d'humidité relativement élevé il fallait anticipé chaque effort pour ne pas perdre trop d'énergie !
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Construction d'un poulailler en torschi au milieu des bananiers.
Structure en bambou vert séché.
"tressage" avec les lamelles de bambou jaune fraichement coupées.
Assemblage par encastrement.
Ajout du mélange sur la structure en bambou (mélange de terre argileuse avec de l'eau et des feuilles de bambou).
la porte.
le poulailler quelques jours après que les murs aient été terminé. la terre sèche très lentement à cause de l'humidité ambiante.
Deux semaines plus tard la terre à complètement séchée. les murs sont durs comme de la pierre.
Extrait de carnet de voyage.
Mobilier en bambou vert et vieux fil de fer.
Extrait de carnet de voyage.
Fondation de la nouvelle "casita".
Un espace extérieur creusé dans la terre
Prémisse d'une construction chamanique bribri.